Pati et toi!

on ne vit qu’une fois

« le mal est fait » mai 29, 2009

Filed under: Uncategorized — patiettoi @ 5:11

C’est le titre de certaines affiches collées partout au sein de l’université d’Antananarivo en ce moment. Pour première fois de son existence, c’est cette année que ce lieu a connue le plus grand drame car en plus des petits vols dans certains coins de cette université, il y a quelques jours, les malfaiteurs qui y rodent ont réussi à aboutir à un viol.

Le 19 Mai dernier, une jeune étudiante de la faculté des lettres et sciences humaines dans le département de l’histoire a été violée au sein du campus universitaire à 6h du matin. Les 3 hommes qui l’ont violé ont bien su profiter de la faible lumière qu’il y avait à cette heure là, vu qu’on est déjà en hiver. La jeune fille de 16 ans, historienne de la première année est la responsable de sa classe et doit être présente sur le lieu du cours avant l’heure pour prendre la clé de la salle auprès du concierge.

C’est vraiment une des tristes histoires que cette université a connue car paraît-il, la jeune fille qui est encore une mineure, au point de départ de son cursus universitaire, est devenue folle après cette tragédie.

La question qui se pose est pourquoi c’est seulement maintenant, après que le mal était fait, que les responsables de l’université pensent à afficher l’interdiction des cours avant 6h du matin et le renforcement de la sécurité dans l’enceinte ?

Cette  première photo qui suit est la photo de l’endroit où a eu lieu ce drame IMG_0537Cette seconde est une affiche que des étudiants du même département que la fille ont collé le lendemain de ce jour noir.

IMG_0539

 

PERSPECTIVES ET ESPOIRS

Filed under: Uncategorized — patiettoi @ 4:54

Du 07 au 11 Mai 2009, un atelier de formation sur les techniques de la photographie a été organisé par l’UNICEF à Tanà. Pour Madagascar, c’était le second atelier organisé cette année sur le même thème, le premier ayant eu lieu à Morondava en mois de Mars. Mais pour Giacomo Pirrozi, le célèbre photographe italien qui était le formateur, Madagascar n’était pas le premier pays où il assuré de telle formation. Rouanda, Taji Pakistan, Philippines, et d’autres pays ont en déjà bénéficié précédemment. L’atelier était réservé aux enfants de 12 à 18 ans. Pour Tanà, les participants étaient au nombre de 18 et proviennent de plusieurs milieux différents. Ils y étaient comme représentants d’école, de centre, d’association et d’autres clubs. L’atelier était riche en conseils, astuces et diverses nouvelles techniques mais c’était surtout une grande occasion d’expression pour les jeunes participants. La photo est une des grandes façons de s’exprimer et de transmettre de lourds messages aux autres. Après les séances de théorie, une journée était réservée aux participants pour mettre en pratique tout ce qu’on leur a appris. Le choix des thèmes était libre pour les 4 groupes, ainsi que le choix des itinéraires. Mais les thèmes choisis tournaient surtout autour des droits de l’enfant et les droits de l’homme en général après la crise politique de Madagascar. Les enfants n’ont pas aussi oubli é d’inclure les symboles de la culture et de la richesse de leur pays dans ces thèmes. Plus de 5000 photos ont été prises cette journée, dont plusieurs belles photos qui étaient ensuite complétées avec les notes que chaque groupe a pris pour servir de légendes. En addition aux techniques de photo, on a aussi appris aux enfants de rédiger des labelles pour chaque photo. Ces dernières vont beaucoup servir à la suite de l’atelier qui sera une exposition au Japon d’abord et qui pourra être suivie dans d’autres pays. A la clôture de l’atelier, les parents et les responsables des associations, écoles ou centres d’origine des enfants étaient invités pour la restitution et l’offre officielle d’un appareil photo pour chaque entité. En ce qui concerne les participants, après avoir bénéficié d’une très riche formation,ils vont à leur tour former d’autres enfants qui seront regroupés dans le tout nouveau premier club de jeunes photographes de Madagascar, que l’UNICEF va créer avec les 18 participants. Beaucoup d’échanges, de partages et de messages transmis, ainsi ont été les résultats de cet atelier. Mais le plus grand en est la nouvelle voie qui s’ouvre aux enfants et jeunes malgaches par le biais de l’UNICEF : l’expression par les photos.