Madagascar, l’ile connue surtout pour ses richesses naturelles est aussi connue pour sa vie « moramora » se traduisant par doucement ou lentement.
Les touristes qui y viennent justifient cette expression, la plupart du temps, on croit même que ce sont eux qui ont défini Madagascar ainsi.
« Moramora », tout se passe bien,doucement, en harmonie et dans le calme. Et encore d’après eux, les Malgaches sont des individus polis, très accueillant et surtout gentils. Bref, la plupart d’entre eux pensent, croient même, qu’il est plus qu’ agréable de vivre a Madagascar : la place, le peuple, le mode de vie!
Mais en ce moment, reposons nous la question. Est ce vraiment la définition correspondante a ce pays? Même les étrangers qui l’ont défini ainsi diront le contraire, enfin, je crois!
Il n’y a rien a cacher, le monde entier se retourne vers ce pays en ce moment. Depuis quelques semaines , tout le monde s’intéresse a Madagascar, pas pour ses richesses ni sa vie « moramora », mais pour ce dont son peuple est capable, au delà du « moramora ». Nous n’allons pas revenir sur tout ce qui vient de se passer ni sur tout ce qui vient d’être détruit ni même sur ceux qui viennent d’être tues, mais mettons un petit accent sur ce que ce pays est maintenant, sur l’image que le monde lui vient d’accorder.
Au début de l’année 2009,tout semblait marcher a merveille pour le pays, surtout sur le plan international, mais maintenant? A nous tous de répondre!
On peut alors aboutir a dire que ce mode de vie « moramora » cache quand meme quelque part tellement de chose, de sentiment de colere, de revolte, qui amenent ce peuple « moramora » a devenir son contraire, meme pire, quand il en a l’occasion!
Pati, très réaliste ce post, j’aime beaucoup !!!
Les étrangers ne savent beaucoup de Madagascar, ça change un petit peu avec les articles de la presse. Mais on n’explique pas les origines culturelles.
« Les étrangers ne savent beaucoup de Madagascar ». C’est relativement gratuit! J’ai constaté durant plusieurs années que beaucoup d’etrangers connaissent par coeur les petits coins de la grande Ile. J’ai déjà rencontré un Vazaha parler courammentplusieurs dialectes malgaches comme le tandroy, le betsileo, le sakalava …Et celà m’a fait honte en tant que prof de Malagasy, sortant de l’école normale sup. Notre île est bien connue à l’étranger. Le problème c’est de notre fierté d’être malgache!…